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le ciment à Obourg, Holcim
Le Comité d'accompagnement de l'usine d'Obourg.

 

Le 14 janvier 1988, un arrêté ministériel autorisait l'exploitation d'un centre de destruction, de neutralisation ou d'élimination de déchets toxiques par la S.A. « Ciments d'Obourg » à Obourg.
Parmi les conditions d'exploitation, figurait la constitution d'un comité d'accompagnement
composé de deux représentants


 * du Service Ressources du Sous-sol devenu depuis lors la D.P.A. qui en assure la présidence et le secrétariat,
 * de la Députation permanente du Conseil Provincial du Hainaut,
 * du Collège Echevinal de la Ville de Mons,
 * du Centre de Gestion Coordonnée de l'Environnement ASBL,
 * de la Fédération INTER-ENVIRONNEMENT-WALLONIE,
 * de l'Association « PROTECTION DE MONS-OBOURG ET ENVIRONS »,
 * de la S.A. CIMENTS D'OBOURG,
 * du Service de Gestion des Déchets.

A l'époque, le rôle du Comité d'accompagnement était d'assurer le suivi du respect des conditions d'exploitation imposées dans l'arrêté d'autorisation. Le Comité d'accompagnement n'était pas, et il ne l'est toujours pas d'ailleurs, habilité à agir en lieu et place des fonctionnaires prévus par la loi. L'importance de l'information mutuelle lors des réunions était mise en évidence et si le Comité d'accompagnement en principe ne concernait que le volet destruction, neutralisation et élimination de déchets toxiques, très vite d'autres sujets ont pu être abordés.

Lors du renouvellement du permis d'exploiter accordé en date du 27 février 1992, la Députation permanente confirmait l'existence d'un Comité d'accompagnement mais modifiait sensiblement sa composition pour permettre une plus large représentation de la population concernée.

Trois groupes représentés par 5 personnes composaient le comité. Il s'agissait du groupe « autorité et administrations », du groupe de la S.A. des Ciments d'Obourg et du groupe « population ». La condition d'exploiter relative au Comité d'accompagnement était confirmée par l'arrêté ministériel du 05 février 1993.

Ici encore, le rôle du Comité était d'assurer une information aussi large que possible des différentes parties et non de se substituer à l'Administration.

Le Comité d'accompagnement est donc essentiellement un organe de dialogue. Son rôle est de permettre l'intégration harmonieuse de l'entreprise dans son environnement. Dans le cas d'Holcim, on peut dire qu'au fil des années le dialogue est devenu de plus en plus franc et constructif A aucun moment que ce soit, aucune des parties n'a envisagé les réunions du Comité comme un moyen de régler des comptes et c'est toujours un esprit de cordialité et de respect mutuel qui a dominé au cours des discussions.

Le rôle plus particulier des représentants des riverains est de servir de relais entre la population, l'entreprise et les administrations. Ce relais doit fonctionner dans les deux sens, c'est-à-dire que les représentants des riverains rapportent au Comité d'accompagnement les informations qui lui sont communiquées par la population et qu'ils relayent auprès de la population les informations obtenues lors des réunions.

Il n'y a jamais eu, de la part des représentants des riverains, d'actes ni même de paroles pouvant laisser supposer qu'ils puissent souhaiter la fermeture ou la limitation des activités de l'entreprise. C'est toujours en parfait accord entre les parties que des informations ont été diffusées lorsque la cimenterie a dû accueillir des déchets particuliers tels que les farines animales, le coca-cola contaminé, les sous-produits du traitement des déchets de l'Erika, le produit de l'assainissement de la décharge « Lumsonry » à Tarcienne.

Qui plus est, lorsqu'une Commission parlementaire enquêtant sur le phénomène Nimby (phénomène qui pousse les riverains à refuser une activité industrielle ou économique si elle se situe près de chez eux) a voulu interroger séparément les membres du Comité d'accompagnement, ils n'ont pas voulu accéder à cette demande et c'est le Comité au complet qui a répondu aux questions de cette commission.

Ajoutons encore que consciente de l'intérêt du Comité d'accompagnement, la Ville de Mons a maintenu celui-ci dans la dernière autorisation accordée à Holcim-Obourg alors qu'elle abrogeait toutes les autres conditions d'exploiter de l'ancienne autorisation.

Enfin, l'autorisation d'exploiter la rue des Bruyères comme carrière a été largement facilitée par la mise sur pied d'un Comité d'accompagnement pour résoudre ce problème délicat à l'entière satisfaction de tous. Un représentant de ce comité a d'ailleurs intégré le Comité d'accompagnement plus général relatif à l'usine d'Obourg.

Ce Comité fonctionne donc dans le respect des différentes parties, en toute convivialité et en toute transparence. Nous souhaitons que cela continue. Pour le Comité d'accompagnement Holcim

Muriel GLAUDE  
Présidente